Innover dans le développement durable


Notre analyse

Le « reporting » social et environnemental fait désormais partie du paysage


La loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) a installé le reporting social et environnemental dans le paysage des grands groupes et des PME. Souvent très complets, les rapports de Développement Durable répondent à des objectifs ambivalents : protéger l'entreprise des risques d'image (à l'égard des groupes de pression notamment)… mais aussi valoriser l'engagement de l'entreprise à l'égard de ses clients.


Les démarches de RSE restent essentiellement focalisées sur la «mesure»


Cette ambivalence a créé une multitude de « thermomètres » sociaux et environnementaux : audit des fournisseurs, bilan carbone, analyse du Cycle de Vie des produits, Certification environnementale, labels, étiquetage carbone, etc. La multiplication de ces « thermomètres » fait problème : que souhaite-t-on mesurer ? Ces outils permettent-ils de mobiliser efficacement les collaborateurs, les fournisseurs, les clients ?


Notre expérience démontre que les responsables du Développement Durable sont souvent désemparés face à la difficulté de mobiliser les « troupes ». Si elles n’impliquent pas durablement les salariés, les fournisseurs, les clients et les citoyens, les démarches de DD (Achats Durables, Eco conception, Agenda 21, etc.) restent lourdes et peu efficaces.


Le besoin actuel

Pour réussir une démarche de développement durable, la combinaison de 3 actions est nécessaire :

  • Impliquer les acteurs : Rares sont les démarches de développement durable vraiment efficaces, qui reposent uniquement sur des « outils ». En effet, la multiplication des « thermomètres » révèle le plus souvent une très faible implication réelle des salariés, des fournisseurs, des citoyens et des clients. Impliquer les acteurs, c’est faire en sorte qu’ils soient dans l’action, dans des projets concrets. Pas de projets = pas d’innovation = pas de progrès.
  • Développer les outils d'amélioration : Mesurer les progrès, c’est bien, soutenir les améliorations, c’est mieux. Les « thermomètres » actuels mesurent très bien les progrès ou les non- progrès (bilan carbone, ACV, audits sociaux, questionnaires, etc.). Les « médicaments » restent à inventer !
  • Adapter les structures : Adapter les structures, enfin, c’est choisir d’intégrer le Développement Durable au cœur des métiers (achats, vente, RH, etc.) plutôt que d’en faire une fonction ou un métier de plus.

    Déjà, certaines organisations ont opté pour la solution « métiers » en généralisant par exemple la création de référents « DD » dans chaque direction « métier » (Achats, RH, Marketing - Vente, Achats, etc.). Il en va du Développement Durable en 2010 comme de la Qualité, au début des années 80. Une longue marche a commencé, pour adapter les structures aux enjeux et aux stratégies.

En d'autres termes, seule l'association progressive des hommes, des méthodes et des outils permet de créer des solutions innovantes.


Missions types

Achats et Développement Durable : charte des achats, mesure sociale et environnementale des fournisseurs, formation des acheteurs, etc.


Produits et Développement Durable : évaluation de l’impact carbone des produits, modules de formation à l’éco conception et à l’analyse de cycle de vie simplifiée, préparation au projet de loi d’affichage environnemental


Salariés et Développement Durable : communication interne et externe, stratégie de mobilisation des salariés, partenariats entreprise / ONG


Territoire et Développement Durable : Agendas 21, achats publics responsables, éco conditionnalité, écologie industrielle



Quelques interventions récentes

  • Lancer des démarches achats durables (Un leader de l’énergie, de l’automobile, grands groupes de la grande Distribution …)
  • Concevoir des outils de gestion des risques sociaux et environnementaux (secteur de l'énergie)
  • Rédiger les outils de communication à l'attention des acheteurs
  • Former les acheteurs et les équipes de direction aux risques DD (secteur de l'électronique)
  • Mesurer l'empreinte carbone des produits (grande distribution)
  • Construire un partenariat pour favoriser l'accès des populations exclues aux NTIC (ONG, Institution Internationale)
  • Mesurer les phénomènes émergents de pauvreté et d'exclusion (Etat Français)
  • Former les nouvelles générations à la nouvelle donne (écoles d'ingénieurs, écoles de commerce)